Entre Toray et le bassin de Lacq, c’est une belle histoire qui continue de s’écrire. On en a encore eu la preuve ces jours-ci avec les propos de Bernard Martin, le Pdg de Toray Carbon Fibers Europe, tenus à Mourenx à l’occasion d’une rencontre avec les acteurs économiques de la zone.
Le boss européen du géant nippon de la chimie a tracé plusieurs pistes de développement pour l’entreprise, et annoncé qu’elle allait installer à Lacq son siège français.
Ce qu’il faut savoir…
Première info : le site d’Abidos, l’ancienne Soficar, dédié au PAN (la matière première de la fibre de carbone) va dans les temps qui viennent arriver à saturation, les cinq chaînes de production ne suffisant plus à satisfaire la demande. Ce qui signifie à terme un agrandissement des installations, et un renforcement des équipes, dans lesquelles travaillent actuellement 450 salariés.
Deuxième annonce, concernant le site de Lacq, inauguré en septembre en présence de Akihiro Nikkaku, Pdg monde de Toray Industries (46.000 employés). Là encore, on voit grand puisque l’on envisage d’y installer une ou deux chaînes de fabrication supplémentaires.
De plus, comme évoqué déjà à l’automne, les services techniques étudient la possibilité de construire une unité de pré imprégnés, destinés à l’aéronautique. On se souvient que l’entreprise avait loupé un gros marché, celui des Airbus A350, faute à un manque de préparation sur ce segment. La Carbone Valley prend tournure.
Enfin, preuve de l’attachement de l’entreprise au bassin, elle entend y implanter son centre technique européen, ainsi que son siège français, sur le site des anciens bâtiments administratifs de Total Exploration Production.
Entre Toray et Lacq, une belle histoire, vraiment !
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