« Après avoir détenu le record du plus grand télescope dans l’espace avec Herschel, nous sommes fiers de cette contribution à ce bijou technologique qui repousse à nouveau les limites de la science spatiale », s’est réjoui Luc Themelin, directeur général de Mersen.
Depuis des années, Mersen participe au projet ELT (extremely large telescope) de l’Observatoire européen austral. Un matériel monumental composé de 798 pièces, comprenant un miroir collecteur de 39 mètres de diamètre.
Cet œil géant sera installé en 2025 sur le Cerro Armazones, au nord du Chili, à 3.060 mètres d’altitude. Le 5e miroir elliptique de l’ELT, de 2,70 m x 2,10 m, sera largement bigourdan. Il est fabriqué entièrement en carbure de silicium, un matériau dont Mersen Boostec a le secret, prévu pour résister aux conditions extrêmes de l’environnement spatial.
Cette céramique réfractaire a la particularité d’être légère, robuste, stable, peu sensible aux variations de températures, offrant ainsi à l’industrie spatiale une stabilité thermo-élastique hors pair. Elle permettra ainsi au miroir de résister aux variations de températures, tout en garantissant une netteté des images grâce à sa stabilité thermo-élastique exceptionnelle.
Avec Pléiades-Neo…
En avril dernier, le savoir-faire de Mersen-Boostec avait aussi été embarqué à bord de la fusée Véga lancée depuis Kourou. La société bigourdane état présente dans Pléiades-Neo, une constellation de quatre satellites d’observation de la Terre en très haute résolution, développée par Airbus Defense and Space. Elle a, en effet, fournit pour chacun, la structure, les miroirs et les supports de détecteurs de l’instrument optique en carbure de silicium (SiC).
Ce télescope était le 21e tout SiC que Mersen envoyait dans l’espace. Cela fait plus de 20 ans qu’une relation de confiance a été instaurée avec Airbus Defence and Space. Au-delà de l’expertise proposée par Mersen-Boostec, c’est la réactivité de l’entreprise qui fait aussi la différence.
Le satellite est prévu pour envoyer des images exceptionnelles de notre Planète Bleue. Avec une résolution au sol de trente centimètres, couvrant quotidiennement deux millions de km².
De quoi redonner des ailes après les aléas d’une année 2020 plutôt morose pour le secteur spatial…
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