C’est autour de cet objet emblématique du château de Pau que furent pensées les restaurations du château de Pau menées sous Louis-Philippe.
« À partir du XVIIIe siècle, la précieuse relique fit l’objet d’un véritable culte, qui culmina dans les premières années de la Révolution : le 14 juillet 1790, la carapace-berceau tint ainsi une place éminente lors des fêtes révolutionnaires de la Fédération. Et lorsque le 1er mai 1793, une carapace de tortue fut brûlée sur la place publique à Pau, sur ordre de représentants du comité de Salut public, l’objet original fut préservé grâce à une ingénieuse substitution. Soigneusement conservé pendant toute la période de la Révolution et de l’Empire, il fut solennellement rapporté au château en 1814, au retour des Bourbons ».
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