Après l’abandon de Transavia fin octobre, François Bayrou avait annoncé un nouvel opérateur avant la fin de l’année. Il n’en sera rien, ce qui fait le bonheur de Tarbes-Lourdes.
La compagnie low-cost espagnole qui a déjà permis à la plateforme bigourdane de décoller fortement devrait ouvrir de nouvelles liaisons et d’augmenter ses capacités.
Le XV de France s’est offert un apéritif prometteur face aux Brave Blossoms (52-12). En Pro D2, Mont de Marsan a dominé Biarritz (33-15), alors que Dax a été humilié à Béziers (50-17). Le Top 14 est en congés.
Le maire de Pau, François Bayrou, avait annoncé que la liaison ne serait pas interrompue. Mais personne ne se bouscule pour prendre le relais de Transavia. Très mauvaise nouvelle !
Ce samedi 26 octobre, Transavia arrête définitivement cette liaison. C’est confirmé. Par contre, rien n’est acté avec une autre compagnie pour prendre le relais.
L’effondrement de la plateforme béarnaise et la montée en puissance du site bigourdan ont complètement changé la donne. Le rapport de force s’est inversé.
Même si on s’attendait à cette décision catastrophique pour l’aéroport de Pau, l’officialisation de cet arrêt de la liaison pour la saison hivernale provoque un véritable choc.
Avec l’augmentation spectaculaire du trafic de la plateforme bigourdane, le syndicat Pyrénia, propriétaire du site, a décidé de faire payer le parking.
La situation de la plateforme aéroportuaire béarnaise inquiète toujours, avec la chute libre de la ligne avec Paris-Orly et la concurrence avec Tarbes.
La compagnie low-cost espagnole a passé le cap des 273.000 passagers en 2023 avec 7 destinations sur la France et l’Italie, et un taux de remplissage de près de 90%.
Le propriétaire du site béarnais lance un appel à la mobilisation générale et souhaite réunir les forces vives du Béarn et des Hautes-Pyrénées pour sortir de la zone rouge. Comme nous l’avons plusieurs fois souligné, il était urgent de réagir…
La présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, s’est déclarée favorable à la création d’un Aéroport des Pyrénées, avec une plateforme à Tarbes-Lourdes et une autre à Pau.
Peut-on mettre fin à la concurrence ubuesque et suicidaire que se livrent les deux sites voisins, seulement distants de 40 kilomètres (20 mn par l’autoroute) ? PresseLib’ explique le contexte.